Aux Veilleurs de Tréguier

Aux Veilleurs de Tréguier:

En veilleur parmi tant d'autres, je serai avec vous par la pensée! Je voudrais simplement que ces quelques mots vous disent combien votre fidélité est précieuse. Dans notre univers où tout passe, où tout change, où rien ne semble fait pour durer, votre présence suffit à prouver qu'il reste un lieu sur lequel puisse se fonder une espérance; et ce lieu, c'est votre fidélité, c'est la fidélité qui nous unit. Le témoignage qui nous anime n'était pas passager, et notre engagement n'était pas l'affaire d'un moment... Nous ne sommes pas accrochés au passé, au contraire: nous sommes tout entiers présents à l'actualité de ce message. Le sens de la dignité de l'homme, de la femme et de l'enfant; le refus de toute commercialisation du corps; le refus de tout asservissement des esprits; le désir de rappeler la beauté et la fécondité de la famille: voilà ce qui nous réunit, et qui est plus actuel, plus profondément actuel que les opinions de circonstances successivement adoptées par l'univers médiatique et politique d'un pays qui semble avoir perdu tout cap.

C'est à cette actualité de toujours que nous voulons rester toujours fidèle.

Nous le savons bien - et ici, en Bretagne, vous le savez mieux que quiconque: le flux et le reflux, les marées, les variations du ciel, des vents et des saisons, le froid et le chaud, la pluie, la bruine et la brume, le calme plat qui fige tout comme la tempête qui agite l'océan, rien de tout cela ne parvient à ébranler le phare, s'il est bien ancré sur le rocher. Rien ne le détourne de sa mission. Quand la nuit semble tomber sur une société tout entière, il faut la fidélité silencieuse des gardiens de phares pour allumer dans l'obscurité une toute petite flamme dont la signification mystérieuse suffit à éviter bien des naufrages. Il faut la présence fidèle des hommes qui, dans la nuit, gardent la lumière allumée, pour veiller sur les autres hommes qui tentent de trouver un chemin dans la pénombre... Merci d'être ces veilleurs; merci pour votre fidélité! (François-Xavier Bellamy, 22 novembre 2014).

jeudi 27 février 2014

L’école publique parle de sodomie et de godemichet à des enfants de 13 ans

L’école publique parle de sodomie et de godemichet à des enfants de 13 ans

Théorie du genre : Vers un nouvel obscurantisme

Théorie du genre : Vers un nouvel obscurantisme

Atelier de travestissement au lycée professionnel de Quimperlé

Qu'est-ce qu'on apprend au lycée Roz-Glas de Quimperlé? A changer de sexe... Voilà à quoi sert l'école... C'est formidable... A lire ici.

NKM défend maintenant l'homoparentalité!

A lire sur le site de l'ADFH. Très instructif!

mardi 25 février 2014

"Foutez-leur la paix!" ne lâche rien

Cette initiative prise par des parents parisiens pour lutter contre le gender dans les crèches a désormais une page Facebook et invite tous les parents à se mobiliser. Leur communiqué est à lire sur Le Salon Beige.

Lettre du Pape aux familles

A lire et télécharger ici.

Taubira : la note qui propose la PMA pour les lesbiennes

Taubira : la note qui propose la PMA pour les lesbiennes | Valeurs actuelles

LMPT réagit: de nouvelles manifestations sont à prévoir. A lire sur Le Salon Beige.

"Le Gender, tel qu'il s'installe actuellement dans les écoles, semble tomber sous le coup de l'illégalité."

Excellent entretien d'Olivier Gosset, professeur et initiateur d'Enseignants pour l'Enfance, à lire sur le site d'Objection!

mercredi 19 février 2014

"Tous à poil": quand des parents se lancent dans la parodie et déshabillent les membres du gouvernement

A lire sur Figarovox, et à voir sur leur page Facebook.


Idéologie du Gender sur Radio Courtoisie (2/2)


R-Courtoisie 2014.02.16 D.Rochard, idéologie du... par Hieronymus20

Idéologie du Gender sur Radio Courtoisie: Farida Belghoul, Marion Sigaut, Claire Severac (1/2)


R-Courtoisie 2014.02.16 D.Rochard, idéologie du... par Hieronymus20

Accueil de Le Drian à Lannion: Ouest France en parle


A qui "appartiennent" les enfants?

Un bon article de Chantal Delsol, publié aujourd'hui dans Le Figaro:


mardi 18 février 2014

Pédophilie éducationnelle

Extrait de : http://institutdeslibertes.org/pedophilie-educationnelle/

Il y a deux périodes bénies dans la vie où le sexe nous fout la paix, la vieillesse (enfin je l’espère, je n’y suis pas encore arrivé, mais je fais des progrès notables)… et l’enfance.
Quand j’étais enfant, avant que le traumatisme de la puberté ne m’atteigne, je courais derrière un ballon,  je montais aux arbres, je mettais des claques à mon frère qui me les rendait avec beaucoup d’allégresse, je lisais tout ce qui me tombait sous la main en n’en comprenant pas  la moitié, bref c’était le bonheur total surtout pendant les vacances qui duraient une éternité. Le seul point noir dans ma vie étant qu’il fallait aller à l’école pour y être enfermé dans le but tout à  fait incompréhensible d’essayer de m’apprendre quelque chose. L’avantage de l’école était qu’aux récréations, je retrouvais toute une série de copains et que l’on pouvait se mettre des claques, grimper aux arbres, courir derrière un ballon (voir plus haut)…
Pour plus de détails sur ma petite enfance, relire Le Petit Nicolas de Sempé et Goscinny ou Le Château de ma Mère de Marcel Pagnol.
De l’autre côté de la rue, il y avait une autre école , réservée à une autre sorte d’enfants, habillée différemment,  qui en général terminaient la journée aussi propres qu’elle l’avait commencée et dont on nous disait qu’elle s’appelait « des filles ».Je savais que cette  autre sorte d’enfants existait puisque j’avais deux grandes sœurs plus âgées que moi à la maison, mais dans l’ensemble les relations entre les deux écoles étaient ténues et les invitations croisées dans les goûters d’anniversaire assez rares en ces temps anciens. Mais je peux assurer le lecteur que s’il y avait une chose qui ne nous préoccupait pas, c’était « le sexe ». En fait, la puberté commençant à rôder, l’un de mes copains me raconta un jour sous le sceau du secret comment cela se passait entre un homme et une femme. Je sortis de cette conversation complètement certain que mon copain racontait n’importe quoi pour se rendre intéressant.
Etait-ce bien? Etait-ce mal? Je n’en sais rien, mais en tout cas je ne changerai pas mon enfance pour celle des petits garçons ou des petites filles actuels (ou devrais-je écrire actuelles? Grave question, après tout le masculin doit-il toujours grammaticalement l’emporter sur le féminin?).
Et avoir une enfance heureuse est de loin le plus beau cadeau que des adultes puissent faire à un enfant…
En effet, dans « la Fabrique de Crétins » qu’est devenue l’Education Nationale, une série d’obsédés sexuels et de pédophiles enragés a, à l’évidence, pris le pouvoir au Ministère et veut à tout prix « informer » les pauvres gamins sur ce qui sera sans aucun doute la grande histoire de leur vie, LE SEXE. Le fait qu’une grande partie de nos enfants arrivent en sixième en ne sachant ni lire ni écrire ni compter ne les préoccupe guère en revanche.
L’essentiel  c’est d’être certain, vraiment certain qu’à 12 ans, aucun d’entre eux  n’ignore rien de l’homosexualité, du Kâma-Sûtra et de tous ces choix qui s'offrent à eux.  Certes, On a  les priorités qu’on peut…Et c’est cette volonté de ne rien laisser ignorer aux enfants des « choses de la vie » que j’assimile  à de la pédophilie éducationnelle…
Qu’est donc que la pédophilie, la vraie ?
Apparemment un certain nombre d’adultes ne supportent pas cet « âge de l’innocence » et cherchent à imposer leurs fantasmes sexuels à ces innocents. Et les petites victimes en sortent abîmées à jamais. Et cela est monstrueux.
La pédophilie éducationnelle est bien sûr différente. La relation physique n’est pas le but recherché. L’idée ici est d’introduire dans l’esprit de l’enfant des informations appartenant au monde des adultes de façon à  ne rien lui laisser ignorer de ce qui l’attend plus tard.
Mais l’horrible chose est que l’enfant n’est pas équipé physiquement pour « traiter » cette information. Etre mis au courant de faits sur lesquels on n’a aucune prise ne peut être que générateur d’angoisses et de troubles.
Ce que les pédophiles font souffrir aux corps des enfants, les pédophiles « éducationnels » le font souffrir   à leurs esprits…Et cela est monstrueux également, comme le Christ nous le dit, sans ambages.
« Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. »
Mathieu 18.6
Mais qui donc sont ces pédophiles éducationnels ?
Aussi curieux que cela paraisse, ce ne sont pour ainsi dire jamais des enseignants "du terrain ".Ils ne voient que fort rarement un enfant. Les enfants ne les intéressent pas. Ce qui les passionne, c’est de transformer la nature profonde de ceux que leurs parents sont bien forcés de leur confier, leurs enfants.
Ce sont la plupart du temps des "intellectuels", des politiques,  des syndicalistes appartenant à l’administration  de l’Education Nationale,  des « chercheurs » à l’Université ou au CNRS, qui vont de comité Théodule en comité Théodule, de congrès international en congrès international où ils retrouvent ceux qui pensent comme eux et où l’on parle non pas d’éducation ou d’enseignement, mais de « changer la nature humaine », ambition totalitaire par excellence, qui a  déjà fait  des centaines de millions de morts depuis le XVIIIe siècle, quand cette idée bizarre est apparue pour la première fois.
Parler de Liberté en envoyant ceux qui ne sont pas d’accord au Goulag a toujours été la caractéristique de ceux qui veulent faire le bonheur du genre humain en changeant la nature de l’homme.
Nos pédophiles éducationnels font donc partie d’une longue lignée "gauche ", qui commence avec les massacres de la Convention pour se terminer avec le Cambodge ou la Corée du Nord, en passant par Marx, Staline…
Il est rare  que nos pédophiles aient des enfants eux-mêmes, et s’ils en ont , comme l’illustre Bourdieu qui a écrit de multiples livres sur l’école comme moyen de transmission du Pouvoir par la classe dominante, ils les font inscrire à  Henri IV à  Paris, la matrice de l’Elite par excellence, ce que ce Lycée ne pouvait lui refuser puisqu’il était Professeur au Collège de France.
Leur Dieu philosophique est Rousseau, qui a beaucoup écrit sur l’éducation à donner aux enfants, tout en abandonnant ceux qu’il avait faits à sa domestique aux bons soins l’assistance publique, alors gérée par l’Eglise Catholique, dont il disait le plus grand mal. Faire des enfants, les abandonner, dire du mal de ceux qui les ont recueillis tout en écrivant des traités sur l’Education, on comprend que la Gauche adore Rousseau.  Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais…
Quelle est la solution, va me demander le lecteur?
Elle est simple.
Comme  le dit le proverbe Chinois "Les poissons commencent toujours à  pourrir par la tête".
Et donc quand une structure est centralisée, si des forces mauvaises en prennent le contrôle, le pouvoir immense que permet cette centralisation peut créer des dégâts gigantesques comme on l’a vu avec l’Union Soviétique, l’Allemagne Nazie, et maintenant avec l’Education Nationale Française…
Partons de deux constatations:
1.       La tête de notre système éducatif  est pourrie comme jamais.
2.       La changer est impossible politiquement.
Il faut donc non pas couper cette tète, mais en faire une tête parmi d’autres et créer de très nombreuses autres têtes pour permettre de vraies expériences. Il faut donc décentraliser notre Education Nationale pour que ces gens en perdent le contrôle et rendre le contrôle du système éducatif à ceux qui ont des enfants, c’est-à-dire aux parents, par l’intermédiaire du chèque éducation comme cela a été le cas en Suède qui a fort bien réussi cette transformation.
Et les parents pourront, s’ils le veulent, mettre leurs enfants dans les écoles qui suivront les idées de mes pédophiles éducationnels. Je ne doute pas de leur succès.

Charles Gave

Commentaires

1.        Anne Lys dit :  11 février 2014 à 18 h 24 min
« Leur Dieu philosophique est Rousseau, qui a beaucoup écrit sur l’éducation à donner aux enfants, tout en abandonnant ceux qu’il avait faits à sa domestique aux bons soins de l’assistance publique, alors gérée par l’Église Catholique, dont il disait le plus grand mal. Faire des enfants, les abandonner, dire du mal de ceux qui les ont recueillis tout en écrivant des traités sur l’Éducation, on comprend que la Gauche adore Rousseau. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais… » Charles Gave
Je crois que c’est beaucoup plus pervers que cela. La théorie de Rousseau, ce n’était pas : « L’homme est naturellement bon. La société où nous vivons le pervertit », c’est « L’homme est naturellement bon, c’est de vivre en société qui le pervertit. »
Pour lui c’est TOUTE société, quelle qu’elle soit, tout lien entre deux individus, qu’il estime perverse. Selon lui, le lien entre un homme et une femme doit être privé de tout aspect affectif et se réduire au strict nécessaire pour engendrer un enfant, après quoi toute relation doit être rompue ; de même l’enfant doit être enlevé à sa mère dès sa naissance, pour être élevé par l’État.
«L’homme, par nature, n’est pas un animal social et politique doué de raison…. Ce n’est qu’au moment où, par un « accident » inexplicable, un homme dut s’associer avec un autre, que son autonomie semblable à celle d’un dieu prit fin.
« L’homme est bon par nature », disait Rousseau, mais d’une façon ou d’une autre nous sommes tombés de cet état de nature. Ce que l’homme est devenu est le résultat non de la nature mais de cet « accident », qui d’une certaine manière a également déclenché son usage de la raison. Rousseau insiste sur le caractère accidentel de l’association de l’homme au sein de la société pour mettre l’accent sur son caractère non naturel et artificiel. « Elle n’était pas nécessaire. Mieux : elle n’aurait jamais dû se produire. » …. . »
Rousseau a décrit ainsi l’avenir radieux qu’il envisage: « Chaque personne serait alors totalement indépendante par rapport à tous les autres hommes, et dépendrait totalement de l’État ». C’est donc l’individu seul, sans aucun lien « naturel » avec aucun autre être humain, mais dépendant totalement de l’État, qui constitue l’état idéal auquel aspirent ceux qui, aujourd’hui, en première étape, nous imposent le « mariage gay ».
Il est difficile de voir dans une telle organisation quelque chose qui diffère des pires totalitarismes et seule une confiance aveugle de ceux qui n’ont pas lu Rousseau envers ceux qui, l’ayant lu, ont grandement déformé sa pensée pour en faire une bénigne admiration de « l’état de nature » et une dénonciation de la société de son temps seulement, peut expliquer la vénération dont on entoure le rousseauisme, alors qu’on n’en partage nullement les principes.
Et il est tout à fait exact que c’est le rousseauisme bien compris, celui qui tient compte de ces textes et non de l’idée que l’on s’en fait communément, qui a fait le lit du nazisme et du communisme bolchevique… et aujourd’hui celui du totalitarisme socialiste qui a la même ambition d’isoler totalement les êtres humains, dès l’enfance, pour qu’ils dépendent de l’État (qu’ils comptent bien diriger) et seulement de l’État, sans pouvoir s’appuyer sur des corps intermédiaires comme la famille…

Commentaire du commentaire :

 Par Cécile :
Le commentaire est intéressant, mais à mon avis pas tout à fait exact. Ce qui est juste c’est que la société est vue par Rousseau comme un accident, que nous aurions tout aussi bien pu vivre sans, et sans doute que nous aurions mieux fait. Mais il faut distinguer ce que Rousseau dit de l’état de nature de ce qu’il dit de la société (ce qui n’est pas très clair dans le commentaire). Le contrat social est fondé pour Rousseau sur une libre association d’individus. Là je rejoins le commentaire : il s’agit de supprimer tout corps intermédiaire et de considérer le citoyen comme un individu sans attaches, un atome. D’où la suppression des corporations et des syndicats dans la France post-révolutionnaire. La république une et indivisible, c’est tiré de Rousseau. L’homme bon par nature est aussi à expliquer. En réalité ce que veut dire Rousseau c’est que l’homme est « amoral » tant qu’il est à l’état de nature. Sa conscience morale n’est pas développée, il se contente de suivre son instinct ; mais comme la nature est bonne, son instinct est bon. On peut dire que l’homme à l’état de nature est bon comme n’importe quel animal est bon ; le fait est qu’on n’a jamais vu des animaux se livrer à des génocides, on ne les a jamais vus ouvrir des hôpitaux non plus. Ce qui est intéressant c’est la « bonté de la nature » qu’évoque Rousseau. C’est vrai, il a tendance à la diviniser. Mais c’est un bon argument contre ceux qui estiment qu’on ne peut tirer aucune loi de l’ordre naturel. Je ne suis pas certaine que Rousseau approuverait la théorie du genre. En ce qui concerne la soumission à l’Etat, là aussi il y a un raccourci dans votre commentaire. Pour Rousseau c’est à la volonté générale qu’on se soumet. Il s’agit d’abandonner la totalité de ses droits naturels (compris ici au sens de droit de l’homme à l’état de nature, c’est-à-dire un droit sur toute chose) au profit de tous. Ce que j’abandonne d’un côté je le gagne de l’autre. Et la volonté générale est nécessairement juste parce qu’elle est la volonté de tous. Dans ce système nous sommes libres puisque nous n’obéissons en réalité qu’à nous-mêmes : « la loi qu’on s’est prescrite est liberté » dit Rousseau. Concrètement, lorsqu’il s’agit de prendre une décision, je n’ai pas intérêt à ce qu’elle soit trop laxiste parce qu’elle va profiter aux autres, je n’ai pas intérêt à ce qu’elle soit trop rigoureuse parce qu’elle s’appliquera aussi à moi. C’est sur ce principe que repose l’idée que les lois doivent impérativement s’appliquer à tous (d’où les problèmes de la loi sur le voile islamique, de la taxe à 75% ou en d’autres temps du statut de la Corse qui a valu la démission de Chevènement). C’est donc plutôt une application inappropriée de la théorie de Rousseau à des états trop vastes qui conduit à la constitution d’un état tout-puissant auquel doivent se soumettre les citoyens. Rousseau dit aussi que celui qui refuse de se soumettre à la volonté générale, « on le forcera d’être libre ».  LA question c’est comment déterminer la volonté générale ? Et c’est là qu’on voit émerger l’idée d’intérêt général par opposition à celle du bien commun. La volonté générale résulte de l’abandon des volontés particulières. Mais elle ne vise pas un bien commun. On ne sait pas trop ce qu’elle vise. D’où la critique assez juste des anarchistes qui disent que ce terme de volonté générale est un monstre sacré, une idée creuse à laquelle on sacrifie les individus. Mais à la décharge de Rousseau celui-ci était farouchement opposé à la démocratie représentative, estimant que les représentants pouvaient toujours confisquer le pouvoir à leur profit. Il disait même qu’à tout prendre il préfère le système de Hobbes (Etat fort, inégalité entre le souverain et les citoyens) à une mauvaise démocratie. Ce qu’il avait en vue c’est une petite cité, à la rigueur quelque chose qui ressemble au système suisse, mais certainement pas la grosse machine de notre pays.
En résumé : les 3 défauts de Rousseau sont les suivants :
·         Considérer la société comme contractuelle et non pas comme naturelle.
·         Fonder la société sur l’individu atomisé et non pas sur la famille.
·         Conséquence : le droit naturel est aboli au profit du droit positif qui ne résulte que d’un consensus.
La dérive totalitaire qui peut en résulter est en effet l’atomisation des individus qui sont sans défense de ce fait devant le monstre étatique. La critique de votre commentaire même si elle mériterait quelques étapes de plus dans le raisonnement, de ce point de vue est juste.
Un livre à conseiller sur ce sujet : Les origines du totalitarisme d’Arendt. Ou bien La crise de la culture.

 « Le totalitarisme diffère par essence des autres formes d’oppression politique que nous connaissons, tels le despotisme, la tyrannie et la dictature. (…) L’arbitraire du pouvoir, son affranchissement à l’égard des lois, son exercice au profit du gouvernant, nuisible aux intérêts des gouvernés – telles ont été, tout au long de notre tradition, les marques distinctives de la tyrannie. Avec le règne totalitaire, nous sommes en présence d’un genre de régime totalement différent. Il brave, c’est vrai, toutes les lois positives, jusqu’à celles qu’il a lui-même promulguées, mais il n’opère jamais sans avoir la loi pour guide, et il n’est pas non plus arbitraire : car il prétend obéir rigoureusement et sans équivoque aux lois de la Nature et de l’Histoire, dont toutes ses lois positives sont censées sortir…
            Telle est la prétention monstrueuse du régime totalitaire que, loin d’être « sans lois », il est tout à fait prêt à sacrifier les intérêts vitaux immédiats de quiconque à l’accomplissement de ce qu’il prétend être la loi de l’Histoire ou celle de la Nature. La loi de la Nature, selon laquelle ne survivent que les plus aptes, ou celle de l’Histoire, d’après laquelle survit la classe la plus progressive, pour peu qu’elles soient correctement exécutées, sont censées avoir la production du genre humain pour ultime produit ; et c’est cette espérance qui se cache derrière la prétention de tous les régimes totalitaires à un règne planétaire. La politique totalitaire veut transformer l’espèce humaine en un vecteur actif et infaillible d’une loi à laquelle, autrement, les hommes ne seraient que passivement soumis.
            Dans l’interprétation totalitaire, toutes les lois sont devenues des lois de mouvement. Quand les nazis parlent de la loi de la Nature ou que les Bolcheviks parlent de celle de l’Histoire, ce sont en elles-mêmes des mouvements. Sous-jacente à la croyance des nazis en des lois de la race qui seraient l’expression en l’homme de la loi naturelle, se trouve l’idée de Darwin selon laquelle l’homme serait le produit d’une évolution naturelle qui ne s’arrête pas nécessairement à l’aspect présent de l’espèce humaine. Il en va exactement de même chez les Bolcheviks : leur croyance en la lutte des classes comme expression de la loi de l’histoire repose sur la conception marxiste de la société comme produit d’un gigantesque mouvement historique qui, selon sa propre loi interne, se précipiterait vers la fin des temps historiques où il s’abolirait lui-même. Engels nommait Marx le « Darwin de l’histoire ».
            La terreur est la réalisation de cette loi du mouvement ; son but principal est de faire que la force de la Nature ou de l’Histoire puisse emporter le genre humain tout entier dans son déchaînement, sans qu’aucune forme d’action humaine spontanée ne vienne y faire obstacle. Aucun acte libre, qu’il soit d’hostilité et de sympathie, ne peut être toléré, qui viendrait faire obstacle à l’élimination de l’ennemi objectif de l’Histoire ou de la Nature, de la classe ou de la race. Culpabilité et innocence deviennent des notions dépourvues de sens : « coupable » est celui qui fait obstacle au progrès naturel ou historique, au nom duquel condamnation a été portée des « races inférieures », des individus « inaptes à vivre », des « classes agonisantes et des peuples décadents ». La terreur, comme réalisation d’une loi du mouvement dont la fin ultime n’est ni le bien-être des hommes, ni l’intérêt d’un homme, mais la fabrication du genre humain, élimine l’individu au profit de l’espèce, sacrifie les « parties » au profit du « tout ». La Nature ou l’Histoire ont leur propre commencement et leur propre fin, de sorte que seuls peuvent l’entraver ce nouveau début et cette fin individuelle qu’est en vérité une vie d’homme ».
Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme, t.3 : Le système totalitaire, chap.IV « Idéologie et terreur : un nouveau type de régime », Seuil, 1972



 

Au Québec, la "littérature" Gender pour enfant suscite également la révolte des parents

Témoignage à écouter su TVA Nouvelles.

lundi 17 février 2014

Accueil de Le Drian à Lannion

Mission accomplie pour le groupe LMPT 22 de Lannion, conformément aux habitudes prises.

Après avoir occupé la zone du carrefour qui fait face à la société IDIL, où la densité de gendarmes était quelque peu exceptionnelle (au moins une soixantaine pour à peine une quinzaine de manifestants...), gendarmes qui ont pris le luxe de repousser le groupe sur une centaine de mètres lors de la dispersion, les manifestants ont rejoint le deuxième site, celui des Ursulines. Lors de l'arrivée du ministre, celui-ci a été arrosé de sifflets, slogans et cornes de brume... dont il se souviendra!
Quant au groupe LMPT resté posté en haut des Ursulines (Chantal, Jean-François, Denis), il a pu engager la conversation avec les gendarmes.
Là encore, on pouvait compter 4 à 5 gendarmes par manifestant et par invité...

Merci à tous les participants pour cet accueil réussi! Avec une pensée particulière pour Eugénie, notre benjamine!...
Et bravo et merci à Philippe et Céline pour l'organisation impeccable de cette manifestation!
ONLR!




Plus de photos en page "Photos".


"Nous sommes les premiers dans l'histoire du monde à vivre l'abolition de l'homme"

Un très bel entretien de Jean-Marie Le Méné à lire sur le site de La Nef.

"Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger"

C'est le titre d'un livre d'un médecin américain, Léonard Sax: article à son sujet à lire dans La Croix.

L'hypocrisie du gouvernement sur les mères-porteuses

A lire sur Le Salon beige: le communiqué de Bruno Retailleau.

Veux-tu mourir, mon enfant? Si cela vous révolte, signez la pétition!


Après la Belgique, l'euthanasie des mineurs, c'est au tour de qui? Signez la pétition!

dimanche 16 février 2014

Le temps des veilleurs

La réponse du diocèse de Saint-Etienne sur la question du Gender à l'école

A lire sur Le Salon Beige.

Transhumanisme: le comité d'éthique s'interroge

A lire sur Génèthique.

En Allemagne: la prison pour avoir refusé d'envoyer son enfant au cours d'éducation sexuelle... A quand en France?

Editorial sur l'euthanasie des enfants en Belgique

A lire dans Ouest France.

1500 sentinelles à Milan!

samedi 15 février 2014

Mme Filippetti ne supporte pas que les parents veuillent savoir ce que l'on donne à lire à leurs enfants...

Très bon article de Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire.

La littérature jeunesse: une production de médiocre qualité

Dans le sillage de la polémique à propos de "Tous à poil!", une bonne analyse à lire sur Figarovox.

Dans les maths aussi, on trouve de la rumeur de Gender!

Exercice de Terminale S, spécialité maths, chez Hachette!

Molosses aux pieds d'argile

Une belle analyse signée Gaultier Bès de Berc sur le site de Liberté Politique.

Oui à la solidarité familiale et Non à l'individualisation de l'impot

Le Drian à Lannion

Le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est en déplacement à Lannion lundi 17 février.
Comme il se doit, nous ne manquerons pas de lui réserver un accueil pour lui rappeler que nous continuerons à nous opposer, quoi qu'il en soit, à la loi Taubira et à toutes les lois qui visent à détruire la famille.
Rejoignez-nous pour le lui faire savoir! Nous devons être nombreux, bruyants et décidés!

Pour tous renseignements, contacter ce blog.

ONLR!

Mme Le Grip explique son vote contre le rapport Lunacek

Madame, Monsieur,

Vous m'avez contactée afin de me faire part de vos inquiétudes quant à la situation au Parlement européen du rapport Lunacek sur la "Feuille de route contre l'Homophobie".

Je tiens à vous informer du fait que, bien que le Parlement européen ait adopté ce rapport, je me suis prononcée CONTRE celui-ci, à l'instar de la quasi-totalité de mes collègues français UMP du groupe du Parti populaire européen (PPE).

J'en profite pour rappeler que ceci ne constitue nullement un renoncement aux engagements politiques, maintes fois répétés et renouvelés, de ma formation politique en matière de respect de la Charte européenne des Droits fondamentaux et en faveur de la lutte contre toutes les formes de discrimination, y compris celles fondées sur l'orientation sexuelle, et contre l'homophobie.

Ceci étant, il m'était impossible de soutenir le rapport tel qu'il était proposé par Ulrike LUNACEK, car, sous couvert d'une juste lutte contre des comportements inadmissibles se produisant encore aujourd'hui dans certains pays européens, et au-dehors de l'Union européenne, le texte vise à imposer aux États-membres des idées et des préconisations quant à leur droit de la famille, notamment sur le mariage, alors même que cette matière relève, selon le principe de subsidiarité, uniquement du droit national et n'est pas de la compétence de l'Union européenne.

Voilà l'une des raisons essentielles, parmi d'autres, pour lesquelles j'ai voté contre le rapport Lunacek.

L'adoption du texte par le Parlement ne change rien à mes convictions et je resterai, quoiqu'il arrive, particulièrement vigilante à ce que les dispositions irrespectueuses du droit des États-membres contenues dans le rapport Lunacek, qui ,du reste, étant un rapport d'initiative, n'a, à ce titre, absolument pas force de loi, ne puissent jamais résulter en des effets concrets dans notre pays.

Cordialement,

Constance LE GRIP
Député européenne

mercredi 12 février 2014

La Belgique va voter l'euthanasie des mineurs...

A lire dans Famille chrétienne.

La confiance est rompue entre l'Etat, l'école et la famille

L'article d'Anne Coffinier est à lire sur Figaro Vox.

La biologie à l'école est-elle instrumentalisée ? - Les Mardis des Bernardins - Vidéo Dailymotion

La biologie à l'école est-elle instrumentalisée ? - Les Mardis des Bernardins - Vidéo Dailymotion

Faut-il en rire ou en pleurer?

Le clivage entre le gouvernement et ses opposants est métaphysique

Le clivage entre le gouvernement et ses opposants est métaphysique

ABCD de l'égalité: Peillon a entrepris l'instrumentalisation idéologique de l'école

Article intéressant à lire sur Atlantico.

lundi 10 février 2014

Arnaud Danjean, député européen, explique son abstention lors du vote du rapport Lunacek

Monsieur,

Un certain nombre d'entre vous se sont émus (et malheureusement parfois dans des termes outranciers qui ne devraient pas avoir leur place dans une discussion rationnelle et respectueuse) de mon abstention, le mardi 4 février à Strasbourg, lors du vote du rapport dit "Lunacek".

J'avais vigoureusement combattu et rejeté les tentatives de rapport "Estrela", d'où la surprise de certains vis-à-vis de cette abstention (qui, je le rappelle, n'est pas un vote "pour") sur Lunacek.

1/ Subsidiarité: le principal argument contre Estrela et sa tentative grossière d'ingérence dans les compétences des Etats membres en matière de politique familiale tenait au respect du principe de subsidiarité : le Parlement n'avait pas, selon moi, à prescrire de telles politiques aux Etats. Cet argument ne vaut que partiellement pour le texte Lunacek, qui réaffirme clairement le principe de subsidiarité et constitue un rapport annuel, sans effet légalement contraignant. Je ne souhaitais donc ni cautionner ce rapport (qui aborde des thèmes largement du domaine des Etats), mais s'y opposer aujourd'hui alors que nous l'avons accepté toutes les autres années comme un rapport général de lutte contre les discriminations aurait été également incohérent. C'est un texte sans incidence légale contraignante pour notre pays, et jouer sur la peur d'une législation européenne dérivée de ce texte n'est pas correct.

2/ contenu du texte voté: j'attire votre attention sur le fait décisif que le texte voté (à travers l'amendement 2 – sur lequel je me suis abstenu) n'est pas le rapport Lunacek ! Il s'agit précisément d'une résolution alternative de compromis, à laquelle le groupe PPE a pris part, et qui expurge du rapport Lunacek les passages qui étaient, selon moi, tout à fait inacceptables (référence à la famille "élargie" ou dispositions éducatives sur la théorie du genre). Beaucoup de critiques légitimes ont été entendues et ont donc conduit à un texte vidé de ces dispositions. Je regrette d'ailleurs que certains collègues (y compris en France, comme mon ami Laurent Wauquiez) aient continué à critiquer le texte adopté en faisant référence à des mentions effectivement inacceptables mais qui n'y figurent plus !!
Si cette résolution alternative n'avait pas été votée, je me serai prononcé CONTRE le rapport Lunacek dans sa forme originel.

En conséquence, s'il m'apparaissait bien impossible de cautionner ce texte – qui est selon moi excessif dans son principe de faire des discriminations sexuelles un sujet aussi majeur par rapport à d'autres discriminations- il ne me semblait pas pour autant souhaitable de le repousser purement et simplement alors que n'y figuraient pas les lignes rouges auxquelles je suis particulièrement vigilant, et que le Parlement adopte chaque année une telle résolution (qui n'a pas plus de valeur contraignante, rappelons le, qu'un  voeux de conseil municipal ou régional).
En clair, ce texte ne méritait ni les excès de soutien ni les excès d'indignation qui entouraient ce vote. D'où ma position, qui fut d'ailleurs celle de l'ensemble des conservateurs britanniques, peu soupçonnables d'indulgence vis-à-vis de la gauche...

Je vous fais part en toute honnêteté intellectuelle et transparence des raisons de ce vote, en vous rappelant que ma vigilance reste totale vis-à-vis des textes présentant un VRAI danger législatif. Le discernement dans les textes à combattre, dans une institution aussi méconnue que le Parlement Européen, mérite plus de pédagogie que de démagogie.

Respectueusement,

 AD

Des banquets de l’indignité pour soutenir l’euthanasie des enfants

Des banquets de l’indignité pour soutenir l’euthanasie des enfants

jeudi 6 février 2014

Message du planning familial à nos enfants: c'est du lourd!

En cliquant ici, vous allez pouvoir écouter un grand moment de radio: le message du planning familial adressé aux enfants à propos de l'IVG.

Donc, si j'ai bien suivi:

  • "En France, un embryon n'est pas un enfant" => ce qui implique que dans d'autres pays, c'en est un... Je pensais que la maternité chez la femme, c'était à peu près le même processus partout...
  • "Une religion, c'est une idéologie" => donc, par exemple, le marxisme, le nazisme sont des religions. Sans parler du genre.
  • "La conception d'un enfant, parfois, ça peut aboutir à une grossesse" => et dans les autres cas, ça aboutit à quoi? Alors pourquoi ça s'appelle IVG?
  • "On ne peut pas avorter parce qu'on veut choisir le sexe, parce qu'à ce stade de la grossesse, on ne sait pas quel est le sexe de l'enfant" => ah bon, alors c'est donc un enfant?
  • "Ce n'est pas un enfant, c'est un projet" => ah oui, je me souviens bien avoir porté un projet dans le ventre, il était d'ailleurs très remuant, le projet... D'ailleurs, à propos, je suggère un nouveau terme de novlangue à notre inénarrable trio Taubira-Belkacem-Peillon: on pourrait remplacer le mot "utérus" par "incubateur de projet"! ça fait quand même plus égalité de genre quoi, ça fait femme chef d'entreprise, management au féminin!
Désastreux l'argumentaire... Et ça prétend prendre en charge l'éducation de nos enfants...


Une mère de famille excédée

Le PS isolé par la Révolution conservatrice

Analyse intéressante d'Ivan Rioufol. A lire ici.

EXCLUSIF. Le document confidentiel qui accable Najat Belkacem

EXCLUSIF. Le document confidentiel qui accable Najat Belkacem | Valeurs actuelles

L'objectif assumé de la loi Taubira, c'est la PMA

Erwan Binet tombe le masque from Christophe on Vimeo.

LMPT INTERVENTION TUGDUAL DERVILLE LYON 2 FEV 2014

Farida Belghoul: ne pas lâcher devant les menaces!

Lannion: une mère porteuse et le couple adoptant condamnés

A lire sur le site de France Info.

▶ Alain Finkielkraut, invité de Bourdin, sur la théorie du genre

▶ Alain Finkielkraut, invité de Bourdin, sur la théorie du genre - Vidéo Dailymotion

mercredi 5 février 2014

Une bonne analyse de l'impact des Manifs Pour Tous

Les Manifs pour tous : brèves réponses à quelques questions récurrentes

Par le Père Daniel-Ange :
"Comment ne pas exulter en voyant le succès des Manifs pour tous ce 2 février. Mobilisation (bien sûr insuffisante) mais inespérée après tant de polémique et de dissensions, endeuillant ces derniers mois. J’aimerais ici répondre brièvement à ceux qui hésitaient fortement à y participer ou qui - encore nombreux -se posent encore la question pour les suivantes.
1.Les Manifs pour tous : ça sert à quoi ?
On entend des réflexions désabusées, des gens découragés : les méga-manifs de 2013 n’ont servi à rien ! Il est vrai que le gouvernement, non seulement n’en n’a tenu aucun compte, comme pour les 700 000 signatures au CESE, capsulé qu’il est dans son obstination idéologique, mais ont tout fait pour les relativiser (chiffres, photos scandaleusement faussées, etc..)
Mais par ailleurs, ces manifs ont d’ores et déjà eu un impact indéniable et une utilité stratégique en plusieurs domaines. J’y constate 10 acquis :
1. Elles ont permis à une multitude de personnes d’enfin « pouvoir faire quelque chose », même si ce n’est que battre le pavé. Quel réconfort pour tous ceux qui n’ont aucune autre manière de crier leur écœurement, leur ras-le-bol, presque leur désespoir, écrasé qu’ils sont sous le rouleau compresseur d’un régime virant à la dictature. Il ne leur reste plus que cela plutôt que d’assister totalement impuissant au naufrage d’une société, au torpillage d’une civilisation, la leur depuis des siècles.
2. Elles ont prouvé que nous étions capables d’organiser à grande échelle, des méga-manifs, paisibles, sans un dérapage à la stupeur de tous. Par là, elles nous ont rendu confiance en nos capacités de résistance passive et massive face à un régime de type totalitaire. Nous ne serons jamais assez reconnaissants à tous les différents mouvements, réseaux, organismes, personnes qui se sont dévouées non stop pour les réaliser. Cela avec une stratégie impeccable, une solidarité inter-réseaux exemplaire. Sommes-nous vraiment conscients de cette réussite fabuleuse de l’ordre d’un chef-d’œuvre social si ce n’est du miracle ?
3. Elles ont eu, malgré les apparences, bien plus d’impact qu’on ne le pense sur le gouvernement qui n’a pu en nier l’ampleur malgré les mensonges des médias censurés par l’Etat. Grâce à elles, les projets de PMA pour personnes de même sexe, et de GPA ont été renvoyés à plus tard, alors qu’elles devaient passer expéditivement en catimini. Même s’il ne s’agit que d’un répit, cela donne le temps d’y réfléchir, et de susciter une prise de conscience juridique et politique.
4. Par leur masse, elles ont réussi à crever les écrans, même ceux télécommandés par l’Etat. Obligés qu’ils ont été d’en montrer malgré tout quelques images, même en faussant chiffres et vues.
5. Ainsi, elles ont sûrement contribué à faire réfléchir un grand nombre de citoyens lambda qui jusque là gobaient aveuglément les projets de loi qu’on leur imposait. Quelques simples slogans, aperçus dans les medias ( Un papa, une maman : on ne ment pas aux enfants. père, mère, c’est élémentaire, etc …) ont au moins fait poser la question à beaucoup : « pas de fumée sans feu. »
6. Pour les jeunes – nombreux parmi les manifestants (et la grande majorité chez les Veilleurs), cela a été une expérience fabuleuse, historique, marquant leur vie, au moins leur jeunesse. Ils ont vu, de visu, qu’ils n’étaient pas les malheureux derniers des mohicans, marginalisés scolairement, quasi exclus socialement n’osant plus affirmer leurs convictions sans risquer le mépris ou pire : le sarcasme. Ils font partie de toute une génération en train de se lever. Et sachant affirmer ses valeurs, paisiblement, dans l’humble fierté d’être enfant de Dieu, du moins pour les croyants.
7. Elles ont suscité une fantastique créativité juvénile, joyeuse, enthousiaste. Les arrachant à la morosité ambiante, au « bof » désabusé, aux amères désillusions. Oui, on peut faire quelque chose pour changer les choses. Nous ne sommes pas voués à l’impuissance exaspérante, à l’ennui d’une société qui vous robotise et vous marchandise. On peut lutter. On peut combattre. On peut résister. On peut entraîner en dissidence. On peut suivre nos aînés sous les régimes totalitaires précédents. On n’a pas moins de courage, pas moins d’imagination, pas moins d’intrépidité qu’eux. Nous ne sommes plus des pions ou des jouets ou des perroquets, des objets de consommation. Etre pour l’enfant à naître, pour l’enfant à protéger de la désexualisation, des perversions, du viol de son intelligence, de son bon sens, de sa confiance, de son innocence : non, ce n’est pas ringard, vieux jeu, c’est le top 50 ! Ce combat donne sens à ma vie, l’entraîne vers les hauteurs. Je puis me battre paisiblement, non pour du fric mais gratuitement, pour le plus fragile à défendre. C’est l’humanitaire à son maximum, la charité en son sommet, la générosité n° 1, l’évangélisation en sa fine pointe. Ce sont les grandes manifs qui ont suscité, éveillé, provoqué cette incroyable créativité : les veilleurs, les veilleurs debouts, les mères veilleuses, les Hommen… les 1000 initiatives pour manifester notre résistance, etc…
8. Elles ont eu un impact sur les députés, sénateurs et maires luttant courageusement contre l’idéologie destructrice de nos valeurs, de notre peuple. S’ils peuvent le faire avec autant de courage, c’est qu’ils se sentent entourés, soutenus par tout un peuple : oui, nous parlons au nom d’un grand nombre que nous représentons comme tout élu doit le faire.
9. Dialogue ou manif : il faut les deux ! Il y faut les deux indissociablement ! Mais comment faire, quand le dialogue devient un dialogue de sourds. Les débats au parlement frisent le ridicule. On n’écoute même pas les opposants à ces lois iniques, (on y joue au Scrabble pendant que sont abordées des questions cruciales de bioéthique, on truque les votes en utilisant le boitier du voisin)
10. Ce sont elles qui ont, enfin cassé l’amalgame terrifiant dans le monde islamique traditionnel : cette décadence morale occidentale, cette disparition du sens même de la vie et du respect du plus fragile, c’est…. le christianisme identifié à l’Occident ! Incapables qu’ils sont d’imaginer une cassure entre Etat et religion. Et là, enfin, pour la première fois, ces musulmans au cœur sincère, au sens si profond de la vie et de la famille, ont pu voir que les chrétiens sont aussi horrifiés qu’eux par ces aberrations. Et ce ne sont pas quelques déclarations d’évêques qui auraient suffi à clarifier cette ambiguïté. D’où toute l’importance de la présence de ces frères en humanité, aux différentes manifs. (Et nous sommes fiers d’eux qui ont eu le courage d’adhérer aux « journées sans enfants » faisant honte à notre tiédeur.)
11. Enfin, last but not least : l’impact énorme dans les autres pays. Seules de telles manifs étaient capables de crever les écrans, de s’imposer à la une des journaux, dans le monde entier. Elles suscitent un gigantesque espoir, particulièrement dans les pays d’Europe qui ont déjà subi pendant 50 ou 70 ans la férule de fer d’un régime totalitaire. Elles leur ont rappelé tout le vécu des fantastiques années 80-89. Car, ce sont ces irrépressibles mouvements de foules qui ont fini par engloutir le communisme rassis, en le dynamitant de l’intérieur. Tremblant devant la menace imminente de se retrouver pieds et poings liés économiquement, sous une nouvelle idéologie dictatoriale, ils ont vu qu’il est possible de réagir, de lutter, de résister et finalement de vaincre, comme l’ont fait leurs parents voici 30 ans. D’où ce 2 février, les manifs dans diverses capitales d’Europe. Rien n’aurait pu les susciter que notre peuple se dressant en refusant d’être anesthésié, bâillonné, écrasé.

Les véritables enjeux de la théorie du genre

Décryptage dans cet article du philosophe Thibaud Collin, à lire dans Le Figaro.

Agenda scolaire distribué par la mairie dans tous les établissements de Perros-Guirec

Voici les photos prises par une maman d'élèves de l'école Saint-Yves et du collège privé catholique Notre-Dame de la Clarté à Perros-Guirec dans l'agenda de l'un de ses enfants:



Son commentaire:
"Pour illustrer le fait que tout cela se prépare depuis quelques années déjà, j'ai pris en photos deux pages de l'agenda 2011-2012 distribué à tous les perrosiens scolarisés du CM2 à la 3e... Agendas offerts par la mairie (et élaborés par les 6e/5e lors des activités péri-éducatives de l'année précédente...) Eh bien j'ai été la seule à m'en choquer et à aller trouver le directeur, toujours le même qui me dit aujourd'hui que tout ce tapage est exagéré!"

Salsa du Peillon

Intervention des associations LGBT dans les écoles

Voici une copie d'écran, qui n'est pas une rumeur, d'un site qui est encore accessible, mais qui pourrait bientôt devenir lui aussi une rumeur... Sait-on jamais!


Ne soyons pas dupes!


Famille : le jeu de dupe de Matignon
Après avoir déclaré que le gouvernement refuserait tout amendement sur la PMA et la GPA, au mépris de la démocratie parlementaire, le premier ministre a annoncé que le gouvernement reportait le projet de loi sur la famille.
La porte parole a motivé ce report au prétexte que le texte n’était pas prêt et qu’il fallait passer par une phase de concertation.
Réagissant à cette reculade, un groupe de députés socialistes a déjà annoncé qu’il déposerait une proposition de loi sur le sujet.

Personne n’est dupe !
On nous annonce ce texte depuis un an. Alors qu’ont fait nos ministres ?
Pendant cette année de concertation, et de la même manière que pour la loi Taubira, seules les associations qui soutiennent le projet de loi ont été reçues.
Pourquoi nos ministres ont-ils refusé de recevoir les associations membres du Collectif de la Manif pour Tous ?
La vérité est ailleurs : le calendrier électoral n’est pas en faveur de la majorité actuelle. Tous les projets de loi litigieux sont reportés.

Voilà une tactique de plus de ce gouvernement.
Comme nous le décrivions dans le livre « De la théorie du genre au mariage de même sexe. L’effet domino », dès lors que le mariage entre personnes de même sexe était adopté, le reste suivrait : PMA, GPA, statut du beau-parent….

Le gouvernement se réfugie dans l’ambigüité. Les couples de femmes continueront à aller en Belgique ou en Espagne pour accéder à la PMA, puisqu’à leur retour, leur compagne aura la possibilité d’adopter l’enfant privé volontairement de son père.
Les couples d’hommes auront recours à la GPA en Ukraine, en Inde ou aux Etats-Unis, puisqu’à leur retour l’enfant recevra un certificat de nationalité française. Ce qui revient à le reconnaître juridiquement et à le priver de sa mère, selon la circulaire Taubira de janvier 2013.

Profitons de ce report pour continuer d’en rappeler les enjeux : ce projet de société vise à brouiller les repères fondamentaux des enfants et à les noyer, au nom du Progrès, dans une société individualiste et hédoniste.
L’heure est à la formation sur toutes ces questions et à l’engagement, notamment lors des élections municipale.
Soutenons les candidats qui sauront traduire dans leur programme l’attachement à la famille et à l’égalité homme/femme.

Elizabeth Montfort et Nicole Thomas Mauro,
Anciens députés au Parlement européen