Aux Veilleurs de Tréguier

Aux Veilleurs de Tréguier:

En veilleur parmi tant d'autres, je serai avec vous par la pensée! Je voudrais simplement que ces quelques mots vous disent combien votre fidélité est précieuse. Dans notre univers où tout passe, où tout change, où rien ne semble fait pour durer, votre présence suffit à prouver qu'il reste un lieu sur lequel puisse se fonder une espérance; et ce lieu, c'est votre fidélité, c'est la fidélité qui nous unit. Le témoignage qui nous anime n'était pas passager, et notre engagement n'était pas l'affaire d'un moment... Nous ne sommes pas accrochés au passé, au contraire: nous sommes tout entiers présents à l'actualité de ce message. Le sens de la dignité de l'homme, de la femme et de l'enfant; le refus de toute commercialisation du corps; le refus de tout asservissement des esprits; le désir de rappeler la beauté et la fécondité de la famille: voilà ce qui nous réunit, et qui est plus actuel, plus profondément actuel que les opinions de circonstances successivement adoptées par l'univers médiatique et politique d'un pays qui semble avoir perdu tout cap.

C'est à cette actualité de toujours que nous voulons rester toujours fidèle.

Nous le savons bien - et ici, en Bretagne, vous le savez mieux que quiconque: le flux et le reflux, les marées, les variations du ciel, des vents et des saisons, le froid et le chaud, la pluie, la bruine et la brume, le calme plat qui fige tout comme la tempête qui agite l'océan, rien de tout cela ne parvient à ébranler le phare, s'il est bien ancré sur le rocher. Rien ne le détourne de sa mission. Quand la nuit semble tomber sur une société tout entière, il faut la fidélité silencieuse des gardiens de phares pour allumer dans l'obscurité une toute petite flamme dont la signification mystérieuse suffit à éviter bien des naufrages. Il faut la présence fidèle des hommes qui, dans la nuit, gardent la lumière allumée, pour veiller sur les autres hommes qui tentent de trouver un chemin dans la pénombre... Merci d'être ces veilleurs; merci pour votre fidélité! (François-Xavier Bellamy, 22 novembre 2014).

vendredi 31 octobre 2014

mercredi 29 octobre 2014

Les élus présents aux Manifs Pour Tous du 5 octobre (Paris et Bordeaux)

Bellamy, invité sur Europe 1 aujourd'hui, parle de Rousseau et de sa conception de l'éducation

François-Xavier Bellamy à Saint-Brieuc (2)

Le 22 novembre 2014, François-Xavier Bellamy, normalien, agrégé de philosophie, professeur en classes préparatoires, maire-adjoint de Versailles, sera présent à Saint-Brieuc pour donner une conférence lors de la journée des familles des AFC des Côtes-d’Armor. C’est une chance extraordinaire que la venue de ce jeune philosophe et orateur hors-pair dans notre département !

Thème de cette conférence-débat :

La transmission, un enjeu majeur pour l’avenir 

Ce thème est en lien direct avec son dernier livre, Les Déshérités ou l’urgence de transmettre (Plon, 2014).


Nous vous proposons aujourd’hui le deuxième article sur les cinq qui se succèderont et vous permettront de découvrir (ou redécouvrir) cet ouvrage, afin de vous donner envie de venir écouter et échanger avec son auteur le 22 novembre.
Dans ce livre, François-Xavier Bellamy interroge l’un des maux essentiels de notre société : le refus de la transmission. Pourquoi avons-nous abandonné ce devoir fondamental à l’égard de nos enfants : transmettre notre culture ?

2 : La culture, condition essentielle de notre humanité

Selon Bellamy, il est primordial que nous comprenions le paradoxe selon lequel nous ne pourrons accéder pleinement à notre liberté d’être humain que si nous acceptons notre dépendance envers autrui.
1.     « Deviens ce que tu es » (Pindare) : La culture nous transforme, si nous acceptons de ne pas la laisser hors de nous. Elle ne prend toute sa valeur que lorsqu’elle est transmise et qu’elle nourrit celui qui la reçoit. Elle n’augmente pas ce que nous avons, mais ce que nous sommes. La culture n’est pas un bagage mais un héritage.

2.     Nous devons par conséquent accepter la médiation d’autrui, sans quoi nous ne pouvons accéder à notre propre singularité. Ainsi, si nous ne maîtrisons pas le langage, nous ne pouvons même pas avoir conscience de nous-mêmes. Pour connaître le monde et nous connaître nous-mêmes, il nous faut les mots des autres. Notre singularité ne nous est donc accessible qu’à travers l’altérité.

3.     Dès lors, notre modernité triomphante qui s’est attelée à déconstruire systématiquement tradition, transmission, médiation, a commis un crime contre l’humanité. Elle a enfermé l’homme dans l’ignorance, l’empêchant ainsi d’user pleinement de ses facultés humaines, et le transformant en barbare, homme sans mots qui n’a plus à sa disposition que la violence. A celui qui n’a pas reçu la culture, il ne reste que la barbarie.

Extrait : « Bien sûr, toute la civilisation n’arrachera pas du cœur de l’homme sa capacité à faire le mal : le plus érudit des peuples, ou des individus, n’est pas préservé des tentations de la haine et de  la violence. La culture, malheureusement, n’empêche pas toujours l’homme d’être inhumain ; mais l’inculture l’empêche d’être humain. […] L’homme n’est pas lui-même sans médiation : laissé en friche, il demeure à l’état brut ; et cette brutalité va contre sa nature, elle l’enferme dans une inhumaine sauvagerie. Voilà le cœur du paradoxe : abandonner l’homme à la nature, c’est le dénaturer. L’augmenter d’une tradition, lui offrir une autorité, c’est lui donner au contraire l’occasion de s’approcher de sa nature. » (Les Déshérités, p. 154-155)

Retrouvez les informations pratiques concernant cette conférence à Saint-Brieuc à la page "Actualités en Côtes-d'Armor" de ce blog.


Bouleversants, ces témoignages de personnes nées de PMA

A lire ici.

Les Français ne veulent pas de la GPA

D'après un sondage du Figaro:


mardi 28 octobre 2014

dimanche 26 octobre 2014

Entretien avec F-X. Bellamy, paru dans "La Nef" du mois d'octobre

L'urgence de transmettre

François-Xavier Bellamy, philosophe, enseignant, maire-adjoint de Versailles, est aussi engagé dans le débat d'idées, très en pointe depuis qu'il a participé à la fondation des « Veilleurs ». Il vient de publier un essai remarquable (Les Déshérités, ou l'urgence de transmettre, Plon, 2014, 210 pages,17€), à lire et à faire lire, sur la nécessité vitale de revenir à la transmission de la culture.
La Nef - En quoi la crise de la culture, et au-delà de toute la société, est-elle la conséquence d'une rupture de la transmission, thèse centrale de votre livre?
François-Xavier Bellamy - La crise que nous traversons, sous toutes ses formes, me semble avoir une seule et même racine: dans nos sociétés occidentales, quelques générations ont refusé de transmettre à leurs successeurs ce qu'elles-mêmes avaient reçu. Il s'agit là d'un phénomène tout à fait inédit dans l'histoire des hommes: une immense majorité d'adultes en sont venus à penser qu'enseigner à leurs enfants le savoir, la culture, la morale, la religion dont ils avaient hérité avant eux, allait enfermer leur liberté et les priver de leur spontanéité. Cette rupture de la transmission, qui s'est opérée aussi bien à l'école que dans les familles, dans les institutions publiques comme dans l'Église, est la cause unique des nombreuses facettes de la crise que nous vivons: échec éducatif, érosion du lien social, isolement individualiste, fragilisation des familles... Même sur le terrain de l'économie et de l'environnement, nous vivons une rupture de la transmission.
Vous écrivez que cette rupture n'est pas due à un échec, mais est le résultat d'une volonté délibérée qui se manifeste clairement chez trois grands penseurs, Descartes, Rousseau et Bourdieu: pourriez-vous nous expliquer cela?
En effet, cette rupture de transmission est l'aboutissement d'un mouvement de fond, de très grande ampleur - qu'il sera sans doute difficile de résumer ici en quelques mots! Pour le dire simplement, je crois que nous avons raison de décrire la situation présente comme une crise; et cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser spontanément, cette crise n'est pas un échec, ni un accident. Elle est le résultat de la critique dont la modernité a fait son obsession. La modernité, vous le savez, commence avec le travail de Descartes, qui par l'effort du doute tente de se libérer de tout ce qui lui a été enseigné: pour la première fois, le fait d'avoir reçu une éducation apparaît comme une malédiction, dont l'esprit critique peut seul nous délivrer. Rousseau prolonge cette perspective en interdisant à l'adulte d'influencer l'enfant: il faut le laisser, pour ainsi dire, à l'état naturel, le protéger de l'inutile fatras de la culture. Bourdieu, enfin, accomplit cette dénonciation de la transmission, en la présentant comme l'occasion d'une discrimination, d'une ségrégation sociale. La condamnation qu'il développait dans Les Héritiers, un ouvrage paru il y a tout juste cinquante ans, habite désormais notre inconscient collectif...
Comment expliquer que de telles idées heurtant a priori le bon sens aient pu se concrétiser, malgré le désastre auquel elles conduisent et qui est maintenant patent?
Ce qui anime cette volonté de déconstruction, c'est l'orgueil de l'homme qui voudrait que rien ne le précède, qui refuse d'avoir besoin de rien recevoir. Et cet orgueil - nous le constatons malheureusement dans nos propres vies, qui n'en sont jamais complètement indemnes - cet orgueil nous conduit irrémédiablement à nier le réel lorsqu'il nous oblige à reconnaître que nous ne pouvons nous suffire à nous-mêmes. Cette négation peut durer jusqu'au moment où le réel se rappelle brutalement à nous: c'est ce moment que l'on appelle une crise.
Pourquoi, pour refonder la transmission, faut-il comprendre que la culture relève davantage de l'être que de l'avoir?
Nous décrivons souvent la culture comme un bagage: comme si l'école donnait les « acquis » nécessaires pour s'en sortir dans la vie, pour tirer son épingle du jeu sur le marché du travail. Quelle perspective réductrice! La culture n'est pas un outil qu'on stocke, elle est ce par quoi nous pouvons devenir nous-mêmes. Elle n'est pas accessoire, mais essentielle. Prenez la langue, qui en est la première forme: elle ne nous permet pas simplement d'exprimer une idée qui serait déjà formée en nous. Au contraire: les mots que nous avons reçus sont tout simplement la condition même de notre pensée. Ainsi, nous ne portons pas notre culture comme un bagage encombrant: c'est elle qui nous porte, et qui nous conduit jusqu'à notre propre liberté, jusqu'à notre être singulier.
La rupture de la transmission conduit à gommer toutes les différences: n'est-ce pas l'objectif d'une société de consommation mondialisée où les hommes ne sont plus que des consommateurs interchangeables, qu'ils vivent à Paris, New York ou Pékin?
Effectivement, la déconstruction de la transmission nous condamne à l'aliénation véritable, l'uniformité d'une société privée de ce qui peut seul faire naître des personnalités et des identités singulières. La mondialisation est l'une des formes que prend aujourd'hui cet appauvrissement culturel.
À partir de là, faites-vous un lien entre la destruction de la culture et l'expansion de l'idéologie libérale-libertaire qui se traduit aussi bien par la financiarisation de l'économie que par l'évincement des nations ou l'avancée de toutes les « lois sociétales » comme le "mariage pour tous"?
Bien sûr: dans tous les domaines se déploie une même volonté de déconstruction, dont la modernité espère voir surgir un grand vide qu'elle confond avec la liberté... Voilà son espoir secret: lorsque nous serons délivrés du fardeau de la culture, et ainsi rendus insensibles aux singularités de la nature, nous pourrons enfin construire seuls nos vies, à partir de rien. La première étape consiste à vider les mots de leur sens: ne plus pouvoir dire « homme » ou « femme », « vrai » ou « faux », « bien » ou « mal » - ne plus rien pouvoir dire, pour pouvoir faire n'importe quoi de notre existence: au fond, il s'agit, pour n'être plus déterminés par rien, de devenir complètement indifférents, indistincts. Et pour y parvenir, il faut commencer par combattre la langue elle-même: affirmer par exemple qu'un papa et une maman, c'est en fait la même chose, c'est vider ces mots de leur substance, et ainsi rendre impossible toute distinction, pour pouvoir agir n'importe comment, dans le vide ainsi créé. De la signification du mariage, il ne reste plus qu'un chiffre: une paire d'individus. Nous voyons se dessiner ainsi ce que le pape François, à Lampedusa, appelait « la mondialisation de l'indifférence »: l'appauvrissement de la culture dissout toute trace d'altérité, pour ramener les personnes à la plus pauvre des différences, la distinction numérique. Incapables d'exprimer l'infinie singularité des personnes, nous ne pouvons plus les considérer que comme des individus identiques, comme de simples numéros. Le retrait de la langue accompagne l'hégémonie de la technique et de l'administration. Au fond, il s'agit de combattre la description du monde jusqu'à ce que soit accomplie sa numérisation.
Le remède, dites-vous, est de ne plus avoir peur de transmettre notre culture: comment cela peut-il se faire concrètement dans le contexte actuel? Comment redonner le sens des limites sans revenir à la notion de transcendance, donc de Dieu?
La crise que nous traversons est l'occasion qui nous est donnée de retrouver le contact avec le réel. Elle se manifeste bien sûr de façon douloureuse; mais il nous appartient sans doute d'offrir à nos contemporains les mots qui leur manquent pour penser ce qui nous arrive, et la nécessité de ces distinctions qui doivent nous guider si nous voulons vivre une authentique liberté. Finalement, la plus urgente des reconquêtes, c'est celle du vocabulaire; car encore une fois, c'est dans une langue riche de sens que notre regard peut contempler le réel, et accepter de s'en émerveiller. C'est d'ailleurs à cela qu'aspirent ceux qui nous entourent, et tant de jeunes en particulier, même et surtout parmi les plus déshérités! Pour faire ce premier pas, il n'est pas nécessaire, je crois, d'invoquer une transcendance; même si nous devons être bien conscients que, ultimement, la conversion que nous avons à vivre et à transmettre est tout entière spirituelle. Le contraire de la déconstruction, c'est l'action de grâces.
Vous avez été l'un des animateurs des « Veilleurs » et êtes très engagé dans le combat intellectuel depuis la mobilisation de la Manif pour tous: quelle leçon tirez-vous de ces événements et comment voyez-vous l'avenir, peut-on agir pour inverser la tendance?
Non seulement nous pouvons « inverser la tendance », mais nous le devons! Car le chemin de la déculturation est un chemin de mort - l'autre nom de cette « culture de mort » que l'Église a su si bien, et si tôt, désigner. Je crois que cette inversion - ou plutôt cette conversion - répond, au fond, à la soif inconsciente de l'immense majorité de nos contemporains. L'épisode du débat sur le « mariage pour tous » a révélé, au fond, que la victoire est peut-être proche; il a sans doute marqué la dernière victoire d'une génération obsédée par la destruction de notre héritage, mais qui, de façon logique, part aujourd'hui sans héritiers. Les jeunes au contraire ont témoigné en nombre, et avec une grande générosité, de leur désir d'une société qui accepte de reconnaître ce qu'elle reçoit, la fécondité de la nature dans les différences qui la traversent, et la richesse de la culture dans la sagesse qu'elle nous transmet. Voir tant de jeunes se lever pour refuser qu'on leur vole leur héritage, voilà un immense signe d'espérance!

Propos recueillis par Christophe Geffroy.

samedi 25 octobre 2014

"Ce n'est pas facile..."

La réponse de Mgr Pontier suite à la manifestation LMPT du 5 octobre est très politiquement correcte. Comme François Hollande, il trouve que "ce n'est pas facile" de "débattre", d'exprimer "la vérité". Le CEF manquerait-il de courage et céderait-il à la lâcheté?

mercredi 22 octobre 2014

Comprendre le quotient familial

François-Xavier Bellamy à Saint-Brieuc (1)

Le 22 novembre 2014, François-Xavier Bellamy, normalien, agrégé de philosophie, professeur en classes préparatoires, maire-adjoint de Versailles, sera présent à Saint-Brieuc pour donner une conférence lors de la journée des familles des AFC des Côtes-d’Armor. C’est une chance extraordinaire que la venue de ce jeune philosophe et orateur hors-pair dans notre département !

© Peter Potrowl – CC – BY – SA – 3.0

Thème de cette conférence-débat :

La transmission, un enjeu majeur pour l’avenir 

Ce thème est en lien direct avec son dernier livre, Les Déshérités ou l’urgence de transmettre (Plon, 2014).


Nous vous proposerons, au cours des 5 semaines qui viennent, 5 articles qui vous permettront de découvrir (ou redécouvrir) cet ouvrage, afin de vous donner envie de venir écouter et échanger avec son auteur le 22 novembre.

Dans ce livre, François-Xavier Bellamy interroge l’un des maux essentiels de notre société : le refus de la transmission. Pourquoi avons-nous abandonné ce devoir fondamental à l’égard de nos enfants : transmettre notre culture ?

1 : D’où vient ce refus de transmettre ?

Selon Bellamy, il serait faux de considérer cette crise de la culture comme un échec. Au contraire, elle est le résultat d’un travail explicite, qui prend sa source au XVIIe avec Descartes, se développe au XVIIIe avec Rousseau, et se radicalise au XXe avec Bourdieu.

1.     Descartes et le doute généralisé : La réflexion cartésienne part d’un principe simple : nous devons considérer comme faux tout ce que nous pouvons mettre en doute. Le scepticisme radical s’installe donc, et la transmission de connaissances devient une imposture. Transmettre, c’est mentir.

2.     Rousseau et le modèle de l’enfant sauvage : Selon le philosophe des Lumières, la culture pervertit l’homme, puisqu’elle l’oblige à s’éloigner de sa nature, état d’équilibre initial. L’adulte cultivé n’est donc qu’un enfant sauvage dépravé. Transmettre, c’est pervertir.

3.     Bourdieu et l’école comme oppression perverse : Pour le sociologue marxiste, la culture n’est qu’un instrument de domination sociale, une vaste escroquerie de la classe dominante. Toute transmission est donc violence, et l’école le lieu de contraintes et de rapports de forces. Transmettre, c’est opprimer.

Extrait : « La jeunesse est pauvre aujourd’hui de tout ce qu’on ne lui a pas transmis, de toute la richesse de cette culture que, pour une très large part, elle ne comprend plus. Désemparée, déséquilibrée, elle revient bien souvent au dernier mode d’expression qui reste toujours disponible pour celui qui n’a plus de mots pour parler : la violence. […] Voilà le résultat de notre propre projet. Nous voulions dénoncer les héritages ; nous avons fait des déshérités. » (Les Déshérités, p. 17-18)

Retrouvez les informations pratiques concernant cette conférence à Saint-Brieuc à la page "Actualités en Côtes-d'Armor" de ce blog.


mardi 21 octobre 2014

"Le libéralisme à outrance appliqué à la procréation"

Interview de Jacques Testart, biologiste, au Figaro Santé: le "père" du premier bébé éprouvette français commente les dérives de la procréation assistée.

"Le mariage pour tous" est une loi contre tous

Le commentaire de Mgr Anatrella, psychiatre, expert auprès du Synode des évêques sur la famille, après la manifestation du 5 octobre.

dimanche 19 octobre 2014

Les évêques de France et la Manif du 5 octobre

Ci-dessous, l'article rédigé par Jean-Marie Guénois pour Le Figaro du 4 octobre: pendant que des centaines de milliers de Français descendaient dans la rue pour s'opposer au commerce d'enfants et de ventres de femmes, certains évêques consultés sur ce sujet préféraient prendre leurs distances et "réfléchir"...
L'article a été annoté par l'un de nos veilleurs:


vendredi 10 octobre 2014

Gender à l'école: "Mon frère, ma princesse"

Les AFC mettent en garde les parents contre la programmation de cette pièce dans les écoles. A lire sur le site des AFC.

Diabolique!

Jean-Pierre Mignard, avocat, parrain de deux des enfants de François Hollande, actionnaire de Témoignage chrétien, catholique, défend bec et ongles PMA et GPA! C'est effarant, et c'est à lire dans Témoignage chrétien...

La banalité du mal, c'est maintenant

Excellent article d'Yves Meaudre qui établit le parallèle entre la situation que nous vivons et l'analyse d'Hannah Arendt sur les totalitarismes modernes. A lire sur le site de Liberté Politique.

Manif Pour Tous : la politique familiale au cœur de la campagne

Manif Pour Tous : la politique familiale au cœur de la campagne | Valeurs actuelles

Le Conseil de l’Europe se saisit de la GPA

Le Conseil de l’Europe se saisit de la GPA | Valeurs actuelles

mardi 7 octobre 2014

Mieux vaut rire que haïr... La réponse de LMPT aux Jeunes socialistes

C'est tout de même impressionnant, le flot d'insultes, de mépris et de haine déversé sur les manifestants de la Manif Pour Tous depuis leur premier défilé. À croire qu'il n'est pas possible de défendre un modèle de société, une vision de la personne humaine différente, sans pour autant se sentir obligé de mépriser voire  de haïr celles et ceux qui ne partagent pas vos opinions...


C'est dans cet esprit de haine "anti-réac" que les jeunes communicants des MJS ont publié à la veille de la dernière manifestation en date un communiqué délicatement intitulé « Les Jeunes Socialistes contre les réactionnaires ». Certains y verront peut-être un progrès sémantique dans le fait de ne pas se faire, pour une fois, traiter ni d'homophobes, ni d'intégristes ni de fascistes. Les autres se contenteront de souligner l'étymologie, en confirmant être bel et bien descendus dans la rue en réaction, pour réagir contre une définition du progrès qu'ils ne partagent pas, une vision ultra libérale de marchandisation de l'humain, paradoxalement défendue au nom de l'égalité.

Les MJS ont donc diffusé quelques affiches bien senties assimilant les manifestants de ce dimanche tant à des violeurs qu'à des assassins poussant les homosexuels au suicide, le tout diffusé sur les réseaux sociaux accompagné d'un slogan léger et délicat : « Non à la manif des réac, #OUIÀLÉGALITÉ ». Résultat : au lieu d'y répondre par la haine, les internautes favorables à la Manif Pour Tous se sont empressés de la détourner pour créer en un clin de Photoshop leurs propres affiches. Nous avons sélectionné les meilleures pour vous, car mieux vaut rire que haïr…







"La Manif Pour Tous: un drame pour l'UMP!"


Éric Zemmour : "La Manif pour tous, un drame... par rtl-fr

Ces gens qui ont perdu... en fait ils ont gagné!

Pourquoi ils manifestent encore...

Très bonne analyse au lendemain de la manifestation du 5 octobre, à lire sur Aleteia.

lundi 6 octobre 2014

François-Xavier Bellamy présente son livre: Les Déshérités


05/10/14, 14h32 : BFM TV, Interview du Président Manif Pour Tous Côte d'...


Bravo Pierre-Yves!!!!
ONLR!!!!!

Gender à l'école: voici ce que certains enseignants reçoivent sur leur boîte mails:

Bonjour,
> L’association Adéquations intervient en matière d’information, de formation et d’appui à projets dans le domaine de l’égalité femmes-hommes et du genre, du développement durable et de la solidarité internationale.
> Nous vous rappelons plusieurs rendez-vous et une parution sur les questions de genre et d’égalité femmes-hommes :
>  Séminaire d’une demi-journée le 10 octobre à Paris : « L’approche de genre dans le développement durable et la solidarité internationale ».
> L’objectif est une introduction aux enjeux actuels de l’approche de genre en matière de développement durable et de solidarité internationale, avec une vision à la fois globale (notamment dans le cadre « post 2015 » de définition de nouveaux objectifs internationaux de développement durable) et pratique (mise en œuvre du genre dans des projets).
> → Informations, inscriptions : http://www.adequations.org/spip.php?article2155
>  Vous êtes invité-es à la conférence-débat du mardi 14 octobre à Paris, de 18 h à 20 h 30 : « La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), une lecture genrée »
> → Informations, inscriptions : http://www.adequations.org/spip.php?article2168

>  Cette conférence fait suite à la parution du « Guide pour la mise en oeuvre de la Convention des droits de l’enfant à partir de l’approche de genre », dont Adéquations propose de nouveaux extraits en ligne. L’approche par la CIDE peut être utile à de nombreux acteurs dans les champs de l’éducation à la citoyenneté, au développement, à la solidarité internationale et à la paix, défenseur-es des droits des enfants, défenseur-es de l’égalité femmes-hommes, élu-es et agent-es de la fonction publique...
> → Nouveaux extraits du Guide, téléchargement du document, commande d’exemplaire(s) papier : http://www.adequations.org/spip.php?rubrique359

vendredi 3 octobre 2014

Appel du PCD à signer une pétition: "Défendons la famille"


Le PCD | Résister, Transmettre, Construire
 
Jean-Frédéric PoissonChers amis,

Nous nous retrouverons donc ce dimanche 5 octobre pour manifester contre la désastreuse politique familiale du gouvernement. Pour votre information, ce jour-là, vous pourrez suivre mon intervention au sujet de La Manif Pour Tous à 8 heures 45 en direct sur BFM.

Comme vous le savez, le PCD a lancé un grand appel à manifester sur sa page spéciale "Défendons la famille". Vous pouvez accédez à celle-ci en cliquant sur l'image ci-dessous.
MANIF #5OCTOBRE | PAGE SPECIALE
Nous avons aussi mis en place une pétition, que nous vous invitons à signer et diffuser largement, contre les attaques de notre politique familiale par le gouvernement : le projet de loi de finances 2015 commencera à être discuté à l'Assemblée Nationale le 14 octobre prochain. Il est urgent de faire entendre notre voix !
Signez ici la pétition pour défendre la famille !
Enfin, dans le cadre de la campagne pour la présidence de l'UMP, nous soutenons la candidature d'Hervé Mariton, que nous considérons comme le plus engagé en faveur de la famille. Ce soutien a fait l'objet de propos ironiques  de la part de l'équipe de Bruno Le Maire dans Valeurs actuelles. Nous avons aussitôt obtenu un droit de réponse dans le même média. Lisez notre  réponse ici.
Le combat continue ! A dimanche pour faire entendre nos voix et pour défendre la société que nous voulons !


 


Jean-Frédéric Poisson,
Président du Parti Chrétien-Démocrate,
 et l'ensemble du Bureau politique du PCD

Julie Graziani revient sur les propos d'Alain Juppé et ceux de Manuel Valls

A lire dans FigaroVox.

Quand la politique familiale réveille la France insoumise

L'article d'Ivan Rioufol est paru dans Le Figaro aujourd'hui.

Loi Taubira : Julie Graziani fait violence à Alain Juppé

mercredi 1 octobre 2014

Samedi et dimanche prochains: Sentinelles, Manifestation, Veilleurs


Veillée à Paris dimanche 5 octobre






Les Veilleurs

Dimanche 5 Octobre 2014 à 19h



Dimanche 5 Octobre 2014

Place du Théâtre de l'Odéon
(Paris VI)

à 19h

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"Quand l'injustice devient loi, la rébellion devient devoir." (Thomas Jefferson)
 
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N'hésitez pas à partager cet événement avec vos amis en leur transférant cet email.

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OCTOBRE 2014
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Entretien croisé entre Jacques Testart & Jean-Marie Le Méné : “L’humanisme peut-il faire reculer l’eugénisme ?” | Gènéthique

Entretien croisé entre Jacques Testart & Jean-Marie Le Méné : “L’humanisme peut-il faire reculer l’eugénisme ?” | Gènéthique

Najat Vallaud-Belkacem au local du MAG -- Jeunes Gais Lesbiennes Bi et T...

Cette vidéo date de 2012. Depuis, cette dame est aux manettes de l'Education nationale...