Aux Veilleurs de Tréguier

Aux Veilleurs de Tréguier:

En veilleur parmi tant d'autres, je serai avec vous par la pensée! Je voudrais simplement que ces quelques mots vous disent combien votre fidélité est précieuse. Dans notre univers où tout passe, où tout change, où rien ne semble fait pour durer, votre présence suffit à prouver qu'il reste un lieu sur lequel puisse se fonder une espérance; et ce lieu, c'est votre fidélité, c'est la fidélité qui nous unit. Le témoignage qui nous anime n'était pas passager, et notre engagement n'était pas l'affaire d'un moment... Nous ne sommes pas accrochés au passé, au contraire: nous sommes tout entiers présents à l'actualité de ce message. Le sens de la dignité de l'homme, de la femme et de l'enfant; le refus de toute commercialisation du corps; le refus de tout asservissement des esprits; le désir de rappeler la beauté et la fécondité de la famille: voilà ce qui nous réunit, et qui est plus actuel, plus profondément actuel que les opinions de circonstances successivement adoptées par l'univers médiatique et politique d'un pays qui semble avoir perdu tout cap.

C'est à cette actualité de toujours que nous voulons rester toujours fidèle.

Nous le savons bien - et ici, en Bretagne, vous le savez mieux que quiconque: le flux et le reflux, les marées, les variations du ciel, des vents et des saisons, le froid et le chaud, la pluie, la bruine et la brume, le calme plat qui fige tout comme la tempête qui agite l'océan, rien de tout cela ne parvient à ébranler le phare, s'il est bien ancré sur le rocher. Rien ne le détourne de sa mission. Quand la nuit semble tomber sur une société tout entière, il faut la fidélité silencieuse des gardiens de phares pour allumer dans l'obscurité une toute petite flamme dont la signification mystérieuse suffit à éviter bien des naufrages. Il faut la présence fidèle des hommes qui, dans la nuit, gardent la lumière allumée, pour veiller sur les autres hommes qui tentent de trouver un chemin dans la pénombre... Merci d'être ces veilleurs; merci pour votre fidélité! (François-Xavier Bellamy, 22 novembre 2014).

mardi 15 avril 2014

Urgence IVG au Sénat: communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune

Jeudi prochain, 17 avril, les sénateurs examineront en deuxième lecture le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes.
Certains articles de ce texte constituent une véritable menace pour notre société en ce qu’ils visent à considérer l’interruption volontaire de grossesse comme un droit.
  • Tout d’abord parce que la suppression de la notion de détresse contribuera à aggraver les avortements eugéniques ou à raison du sexe,
  • Ensuite parce que les femmes, qui ne seront plus considérées comme en situation de détresse, seront encore moins accompagnées face à cette pratique qui est toujours vécue comme un drame,
  • Enfin parce que les citoyens, avec l’extension du délit d’entrave à l’information sur l’IVG, seront privés de toute liberté d’expression sur le sujet.
Il faut aussi craindre les obligations qu’engendreront un tel « droit » à l’avortement. La prochaine étape sera-t-elle la suppression de l’objection de conscience ?

Les sénateurs de l’opposition doivent être encouragés à contrer ce véritable bouleversement juridique et éthique. Pour cela vous pouvez les contacter de manière courtoise afin de les inviter à se mobiliser avant jeudi.

Vous trouvez l’adresse électronique de vos sénateurs en cliquant ici : par département ou par nom
Et toutes les informations sur l’enjeu actuellement au Parlement en cliquant ici.

La Fondation Jérôme Lejeune reste mobilisée. Un grand merci de votre aide.

La Fondation Jérôme Lejeune.



EXEMPLE DE COURRIER ELECTRONIQUE : 

Madame, Monsieur le sénateur,

J’ai appris que le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes (n°444) serait débattu en séance plénière jeudi 17 avril. Figurent dans ce projet de loi deux articles qui conduisent à banaliser l’avortement. Le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été dépénalisé dans certains cas que cet acte peut être érigé en droit. Au nom de quoi le non respect du principe de protection de l’être humain dès le commencement de sa vie (article 16 du code civil) quitterait le régime d’exception sinon pour instaurer un droit de vie et de mort ? De mon point de vue, il s’agit d’enjeux trop importants qui ne peuvent être votés sans un vrai débat national. C’est pourquoi je vous demande de déposer et de voter des amendements qui visent à réintégrer la notion de détresse pour recourir à une IVG, et qui s'oppose à l’extension du délit d’entrave à l’avortement .
Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, Madame, Monsieur le sénateur, à l'expression de ma considération,

(signature).

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