Aux Veilleurs de Tréguier

Aux Veilleurs de Tréguier:

En veilleur parmi tant d'autres, je serai avec vous par la pensée! Je voudrais simplement que ces quelques mots vous disent combien votre fidélité est précieuse. Dans notre univers où tout passe, où tout change, où rien ne semble fait pour durer, votre présence suffit à prouver qu'il reste un lieu sur lequel puisse se fonder une espérance; et ce lieu, c'est votre fidélité, c'est la fidélité qui nous unit. Le témoignage qui nous anime n'était pas passager, et notre engagement n'était pas l'affaire d'un moment... Nous ne sommes pas accrochés au passé, au contraire: nous sommes tout entiers présents à l'actualité de ce message. Le sens de la dignité de l'homme, de la femme et de l'enfant; le refus de toute commercialisation du corps; le refus de tout asservissement des esprits; le désir de rappeler la beauté et la fécondité de la famille: voilà ce qui nous réunit, et qui est plus actuel, plus profondément actuel que les opinions de circonstances successivement adoptées par l'univers médiatique et politique d'un pays qui semble avoir perdu tout cap.

C'est à cette actualité de toujours que nous voulons rester toujours fidèle.

Nous le savons bien - et ici, en Bretagne, vous le savez mieux que quiconque: le flux et le reflux, les marées, les variations du ciel, des vents et des saisons, le froid et le chaud, la pluie, la bruine et la brume, le calme plat qui fige tout comme la tempête qui agite l'océan, rien de tout cela ne parvient à ébranler le phare, s'il est bien ancré sur le rocher. Rien ne le détourne de sa mission. Quand la nuit semble tomber sur une société tout entière, il faut la fidélité silencieuse des gardiens de phares pour allumer dans l'obscurité une toute petite flamme dont la signification mystérieuse suffit à éviter bien des naufrages. Il faut la présence fidèle des hommes qui, dans la nuit, gardent la lumière allumée, pour veiller sur les autres hommes qui tentent de trouver un chemin dans la pénombre... Merci d'être ces veilleurs; merci pour votre fidélité! (François-Xavier Bellamy, 22 novembre 2014).

mardi 4 février 2014

La FCPE 35 promeut le gender, et d'une drôle de manière!

Voici le message qui nous a été adressé:

Bonjour à toutes et à tous,

A diffuser très largement à votre entourage et amis de la défense de la famille et contre le gender:

Soyez très vigilants et remontez tout message reçu défendant le gender. 

" Etant dans une grande entreprise nationale, j'ai reçu aujourd'hui même ce message émanant d'un employé et diffusé à de très nombreuses adresses mail ( au moins 250 dans la seule région bretonne)". J'ai immédiatement remonté l'information à mes supérieurs en invoquant  la conservation de la neutralité politique de notre entreprise .  J’espère très fortement que les sanctions seront à la hauteur et que celles-ci serviront notre cause en sanctionnant très fortement les messages à caractère politique. 

Vous risquez d'être confrontés ces prochains mois à de nombreux messages chez vous et au sein même de vos entreprises. N'hésitez pas à bannir ce genre de pratiques mettant en péril l'avenir de nos enfants.

Merci à tous, lorsque vous transférez ce mail, d'effacer mon adresse qui apparaitra, dans un souci évident de confidentialité.

Voici ce mail, manifestement agressif !!!!!!!!!

> De : "FCPE35"
> A : "CONSEILS LOCAUX"
> Copie à :
> Objet : A diffuser à tous les adhérents

  
 retrouvez toutes nos actions sur le site FCPE35 !
Bonjour,
La FCPE nationale nous alerte sur une campagne nationale intitulée «journée de retrait de l’école» qui invite les parents d’élèves de maternelle et d’élémentaire à ne pas envoyer leurs enfants à l’école, un jour par mois, et ceci pour protester contre l’introduction d’une prétendue « théorie du genre » dans les enseignements.
Cette campagne est dirigée par différents mouvements d’extrême droite.
>
> Une des cibles des organisateurs de cette campagne est le projet pédagogique actuellement conduit dans dix académies et correspondant à une expérimentation des «ABCD de l’égalité» lancée par le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère des Droits des Femmes.
Les «ABCD de l’égalité»  visent à éduquer à l’égalité garçon-fille et à travers elle à lutter contre les discriminations sexuelles (voir pièces jointes).
Ces modules seront proposés cette année dans plus de 600 classes de la grande section de maternelle au CM2, avant d’être généralisés. L’objectif affiché des deux ministères  est d’«amener dès le plus jeune âge les élèves à s’interroger sur leurs représentations du monde, les freins qu’ils s’imposent à eux-mêmes parce que filles, parce que garçons, le respect qu’ils se portent, etc…» et de «prévenir très tôt les phénomènes d’autocensure comme ceux de violence, donner confiance en eux, aux filles comme aux garçons, pour simplement être soi en ne se laissant pas enfermer dans des carcans et des rôles prédéterminés et inégalitaires.»
Ce programme s’inscrit dans le cadre des enseignements existants : en éducation physique et sportive, dans les cours d’éducation artistique, d’histoire, etc..
                                                                                                                                                                                                                                                         
Les opposants à ce projet ne disent pas qu’ils sont contre l’égalité entre les femmes et les hommes (inscrite dans le préambule de la Constitution). Ils cherchent à faire peur aux parents d’élèves en expliquant que la «théorie du genre» vise à remettre en cause les fondements naturels biologiques de l’identité des sexes afin de nier la différence entre un homme et une femme et à imposer l’homosexualité comme nouvelle norme sociale.
Nous ne pouvons accepter une telle manipulation.
Il n’existe pas une «théorie du genre» en sciences sociales (ni en sciences), mais il existe de nombreux travaux dits «sur le genre» reposant sur l’idée que les stéréotypes sexués (par exemple : un garçon ne peut pas jouer à la poupée, les filles ne sont pas faites pour être ingénieur, etc.) sont socialement construits, et que la différenciation sexuelle des places occupées dans la société par les hommes et les femmes n’est pas prescrite par la nature.
Nous considérons, nous, que ce type de projet pédagogique développe l’esprit critique et peut permettre de lutter contre tous les stéréotypes : racistes, d’âge, de classe, etc…
Nous vous demandons d’être vigilants, et de faire connaître la manipulation aux parents d’élèves dans votre établissement.

> Merci de nous tenir informés de ce qui se passe dans vos écoles.
La Présidente,
Brigitte COMPAIN
CDPE 35
5 rue de Lorraine 35000 RENNES
Tél. 02 99 33 99 55 (répondeur pendant les heures de fermeture)
Fax. 02 99 59 48 75
Horaires d'ouverture :
Lundi et Vendredi : de 8 h 45 à 12 h
Mardi et Jeudi : de 9 h 30 à 12 h 45
Mercredi : 13 h à 18 h
Email : fcpe35@sfr.fr
Site : www.fcpe35.fr

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