Aux Veilleurs de Tréguier

Aux Veilleurs de Tréguier:

En veilleur parmi tant d'autres, je serai avec vous par la pensée! Je voudrais simplement que ces quelques mots vous disent combien votre fidélité est précieuse. Dans notre univers où tout passe, où tout change, où rien ne semble fait pour durer, votre présence suffit à prouver qu'il reste un lieu sur lequel puisse se fonder une espérance; et ce lieu, c'est votre fidélité, c'est la fidélité qui nous unit. Le témoignage qui nous anime n'était pas passager, et notre engagement n'était pas l'affaire d'un moment... Nous ne sommes pas accrochés au passé, au contraire: nous sommes tout entiers présents à l'actualité de ce message. Le sens de la dignité de l'homme, de la femme et de l'enfant; le refus de toute commercialisation du corps; le refus de tout asservissement des esprits; le désir de rappeler la beauté et la fécondité de la famille: voilà ce qui nous réunit, et qui est plus actuel, plus profondément actuel que les opinions de circonstances successivement adoptées par l'univers médiatique et politique d'un pays qui semble avoir perdu tout cap.

C'est à cette actualité de toujours que nous voulons rester toujours fidèle.

Nous le savons bien - et ici, en Bretagne, vous le savez mieux que quiconque: le flux et le reflux, les marées, les variations du ciel, des vents et des saisons, le froid et le chaud, la pluie, la bruine et la brume, le calme plat qui fige tout comme la tempête qui agite l'océan, rien de tout cela ne parvient à ébranler le phare, s'il est bien ancré sur le rocher. Rien ne le détourne de sa mission. Quand la nuit semble tomber sur une société tout entière, il faut la fidélité silencieuse des gardiens de phares pour allumer dans l'obscurité une toute petite flamme dont la signification mystérieuse suffit à éviter bien des naufrages. Il faut la présence fidèle des hommes qui, dans la nuit, gardent la lumière allumée, pour veiller sur les autres hommes qui tentent de trouver un chemin dans la pénombre... Merci d'être ces veilleurs; merci pour votre fidélité! (François-Xavier Bellamy, 22 novembre 2014).

samedi 21 septembre 2013

Compte-rendu de l'université d'été de la Sainte-Baume

Nous pouvons vous proposer le compte-rendu de toutes les conférences de l'université d'été de la Sainte-Baume, qui a eu lieu du 28 au 31 août 2013: pour le télécharger dans son intégralité, cliquez ici.




UNIVERSITE D’ETE DE LA SAINTE-BAUME
« CHANGER LA SOCIETE »
28-31 AOUT 2013

Un compte rendu
Denis CHOMEL, Sophie et Hugues FORTIN 


L’essentiel de ce que nous en retenons :

·         Un constat : Nos sociétés occidentales sont malades et appauvries : les gens ne sont plus affamés de nourriture matérielle, mais de nourriture spirituelle. Nous arrivons à la fin d’un monde exténué, celui de la post modernité (relativisme)

·         Une réaction : Les catholiques doivent sortir de la naïveté,  du mutisme et de l’enfouissement dans lequel ils se sont trop longtemps recroquevillés face à l’invasion postmoderne, qu’ils ont même souvent accueillie dans leur propre foi, faisant le jeu des non-croyants. Ils doivent désormais s’engager dans la société, et ainsi répondre au devoir d’évangélisation qui est le leur. Enfin, ils doivent prendre conscience qu’ils ne vivent plus dans une société chrétienne, et que leur rôle est dès lors de devenir une de ces « minorités créatives » (Benoît XVI), dont la caractéristique est qu’elles ont toujours été à l’origine des transformations majeures des sociétés.

·         Une priorité : Pour cela, il leur faut absolument se réengager dans les domaines essentiels, ceux de la transmission, qu’ils ont abandonnés aux postmodernes : culture, éducation, politique, médias, en réinvestissant la pensée, notamment chrétienne.
                                                                                                                   
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