Aux Veilleurs de Tréguier

Aux Veilleurs de Tréguier:

En veilleur parmi tant d'autres, je serai avec vous par la pensée! Je voudrais simplement que ces quelques mots vous disent combien votre fidélité est précieuse. Dans notre univers où tout passe, où tout change, où rien ne semble fait pour durer, votre présence suffit à prouver qu'il reste un lieu sur lequel puisse se fonder une espérance; et ce lieu, c'est votre fidélité, c'est la fidélité qui nous unit. Le témoignage qui nous anime n'était pas passager, et notre engagement n'était pas l'affaire d'un moment... Nous ne sommes pas accrochés au passé, au contraire: nous sommes tout entiers présents à l'actualité de ce message. Le sens de la dignité de l'homme, de la femme et de l'enfant; le refus de toute commercialisation du corps; le refus de tout asservissement des esprits; le désir de rappeler la beauté et la fécondité de la famille: voilà ce qui nous réunit, et qui est plus actuel, plus profondément actuel que les opinions de circonstances successivement adoptées par l'univers médiatique et politique d'un pays qui semble avoir perdu tout cap.

C'est à cette actualité de toujours que nous voulons rester toujours fidèle.

Nous le savons bien - et ici, en Bretagne, vous le savez mieux que quiconque: le flux et le reflux, les marées, les variations du ciel, des vents et des saisons, le froid et le chaud, la pluie, la bruine et la brume, le calme plat qui fige tout comme la tempête qui agite l'océan, rien de tout cela ne parvient à ébranler le phare, s'il est bien ancré sur le rocher. Rien ne le détourne de sa mission. Quand la nuit semble tomber sur une société tout entière, il faut la fidélité silencieuse des gardiens de phares pour allumer dans l'obscurité une toute petite flamme dont la signification mystérieuse suffit à éviter bien des naufrages. Il faut la présence fidèle des hommes qui, dans la nuit, gardent la lumière allumée, pour veiller sur les autres hommes qui tentent de trouver un chemin dans la pénombre... Merci d'être ces veilleurs; merci pour votre fidélité! (François-Xavier Bellamy, 22 novembre 2014).

jeudi 16 janvier 2014

Retour du rapport Esrela: la réponse que nous adresse Philippe de Villiers

Madame, Monsieur,

Vous avez été une nouvelle fois très nombreux à attirer l’attention de Philippe de Villiers car après le combat contre le projet Estrela en décembre dernier, celui-ci revient au Parlement européen.

Après le rejet en décembre du rapport Estrela sur la santé et les droits sexuels - les Députés avaient jugé que cela relevait des compétences nationales - la question revient à l’ordre du jour de ce jeudi 16 janvier sous forme de déclaration de la Commission européenne avec débat.
En décembre, la mobilisation de nombreux citoyens auprès des élus du Parlement européen a payé, sans aucun doute. Le rappel du principe de subsidiarité était largement acceptable et avait constitué pour certains une échappatoire commode pour ne pas prendre de position sur le fond.
Ne nous y trompons pas, seule une centaine de Députés a eu le courage d’afficher ouvertement son soutien à la proposition de M. de Villiers au nom du groupe ELD (Proposition qui présentait les principes inverses à ceux contenus dans le rapport Estrela).

Le fonctionnement européen est pourtant très clair : tant qu’une question n’est pas tranchée dans un sens prédéterminé, elle est remise à l’ordre du jour.  De façon habituelle cela concerne les « avancées institutionnelles » auxquelles il est impossible de s’opposer, cette fois-ci c’est pour une « avancée » de la liberté et de l’égalité (de la culture de mort et de la terrible idéologie du « gender » en réalité).

Ce mode de fonctionnement est parfaitement scandaleux mais n’a pas de quoi nous surprendre, il en va toujours de même lorsque les peuples s’opposent à la marche de l’UE.
Les référendums bafoués précédemment en Irlande, aux Pays-Bas et en France en sont l’exemple le plus éclatant.

Philippe de Villiers qui dénonce depuis toujours la surdité des technocrates de Bruxelles, reste bien entendu attentif et combatif.
En mai prochain, il faudra envoyer un signal fort à la classe politique française et européenne en renouvelant l’Assemblée européenne avec des élus aux convictions fermes mais réalistes et conscients de la nature antidémocratique des institutions européennes ainsi que sur les projets mortifères qu'elles promeuvent. 

Une nouvelle fois, il ne peut y avoir de défense de la vie ou de la famille dans cette Europe sans les peuples, il faut donc changer d’Europe.


François Ralland,
Bureau parlementaire de Philippe de Villiers

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